Réinsertion professionnelle – Premier bilan positif pour le projet 50+actif

3.02.2022

Après 18 mois d’activité, le bilan du projet de réinsertion professionnelle 50+actif est positif : deux tiers des participants au programme ont retrouvé un emploi. Ce projet a démarré en été 2020 sous l’impulsion de l’association Passerelles et avec le financement du Service de l’action sociale (SAS). Il propose un soutien adapté aux personnes de plus de 50 ans en matière de réinsertion professionnelle.

Le projet 50+actif a pour vocation de soutenir les personnes en recherche d’emploi qui ne bénéficient pas de prestations d’un autre système d’assurance, comme l’assurance-invalidité, l’assurance-chômage ou l’aide sociale. L’objectif principal est préventif et consiste à limiter les risques de devoir recourir à l’aide sociale ou au chômage. Ce projet s’adresse en particulier aux femmes au foyer, indépendants, personnes en fin de droit ou en délai de congé ayant pour but de retrouver, dès que possible, une activité professionnelle.

Prestations

Les prestations proposées sont constituées des standards de l’insertion professionnelle, tels que le bilan de compétences, la vérification des cibles professionnelles, l’amélioration du dossier de candidature ou encore la diversification des méthodes de recherche d’emploi. Cependant, les points forts qui contribuent à des taux de placement élevés résident dans le réseautage, la mise en place d’un système de mentorat, l’amélioration des compétences par la formation et un coaching personnalisé. Les bénéficiaires démontrent souvent une forte volonté de retrouver un emploi et s’engagent dans des processus intensifs avec un suivi hebdomadaire. Ce coaching sur mesure permet d’être réactif, ce qui constitue également une clef vers la réussite.

Un bilan positif

Pour l’année 2021, 66 personnes se sont adressées au bureau de 50+actif, parmi lesquelles 50 ont bénéficié d’un coaching. Six personnes (non suivies) ont trouvé du travail par elles-mêmes et, sur les 50 personnes coachées, 33 ont retrouvé un emploi, ce qui équivaut à un taux de réussite de 66 %. Le bilan s’avère donc positif pour une population souvent discriminée à l’embauche, dans certains cas pour les coûts qu’elle peut représenter pour les entreprises ou, dans d’autres cas, parce que certains clichés perdurent.

Sur les 39 retours à l’emploi constatés, 21 ont signé un contrat à durée indéterminée (CDI). Il arrive fréquemment qu’au terme d’un contrat à durée déterminée (CDD), ce dernier soit prolongé ou que le bénéficiaire « activé » retrouve rapidement une autre solution. L’objectif prioritaire reste de permettre aux bénéficiaires de réintégrer le marché de l’emploi.

La participation à ce projet se fait sur base volontaire et est entièrement gratuite.


Par le Service de l’action sociale (https://www.vs.ch/web/communication/)

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